PHOTOGRAPHE MODE ET BEAUTÉ EN BRETAGNE, EN STUDIO ET EN EXTERIEUR 

​

Shooting photo aux allures de sirènes pour cette série personnelle signée Charlaine Croguennec. Entre studio photo et bord de mer finistérien, la photographe de mode brestoise emmène le spectateur dans une scénographie en cinq temps.

En la regardant de plus près, le spectateur peut y déceler une vision des cinq saisons que l’on retrouve dans la pensée taoïste. L’énergie resplendissante dans le visage de la modèle et la lumière intense du zénith qui se diffuse dans la première série nous amène à y voir l’été à son paroxysme. Énergie qui se rétracte dans l’atmosphère proposé dans la seconde série, avec une prise de vue en studio qui calme à la fois le feu estival et qui amène à un moment d’introspection.

Les cheveux encore mouillés de la mannequin rappellent les derniers bains de l’été indien, avant que les jours raccourcissent et que l’automne ne s’installe. Automne, qui par excellence est la saison de
l’ambivalence comme le montre les images capturées par la photographe. À la lumière du jour, la modèle profite des rayons doux du soleil de cette saison où les arbres se dénudent pour se préparer à l’hiver. Une descente vers l’abîme de l’hiver, qui s’illustre magistralement dans l’avant-dernière série en ayant recours à une lumière froide et profonde.

Dans la lecture de l’hiver que nous propose Charlaine Croguennec, la finistérienne nous donne accès aux profondeurs de l’océan, où à l’image d’une grotte, le studio accueil la modèle pour un hiver reposant. La robe portée par la mannequin et proposée par Laurane Croguennec, qui assure le stylisme de l’ensemble de la série photo, fait de nouveau écho à cet être mystérieux mi-femme mi-poisson, qui par-delà son regard emprunt d’une sensualité fragile révèle une âme froide et distante.

​

En plaçant l’ultime série que l’on peut facilement associer à la saison du printemps, Charlaine Croguennec termine ce shooting photo par une véritable ode à la renaissance. De nouveau sur le sable fin, la modèle laisse le soleil printanier caresser ses bras nus et se réjouit de ce nouvel éveil du cycle de la nature. Invitation au mouvement, à la danse, cette dernière série révèle la facette de la jeunesse éternelle à laquelle aspirent les Hommes.

Charlaine Croguennec s’est ici entourée d’Élodie Struillou pour la mise en beauté de la mannequin et
d’Hugo Boboul pour l’assistanat dans la prise de vue. Un travail d’équipe que la photographe de mode
finistérienne s’assure d’affiner en retouchant les photos afin de garantir une homogénéité dans la série.